Registre de langue le ton et tonalité

C’est la manière de s’exprimer pour produire un effet sur le lecteur (rire, angoisse, pitié, admiration..)

Lyrique :

Traduire les sentiments intimes communs à tous les êtres humains en employant le vocabulaire de l’affection et de l’émotion, le «  je », l’exclamation, l’interjection, le présent…

Exemple :

« Le jardin dormait encore. Je l’ai surpris, nourrice. Je l’ai vu sans qu’il  s’en doute. C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes. » Antigone.

Polémique :

On cherche à défendre son point de vue pour convaincre persuader quelqu’un en utilisant les différents types d’arguments, les connecteurs logiques, un lexique spécifique, une stratégie oratoire…

Exemple :

« Non, je ne me tirai pas ! je veux savoir comment je m’y prendrai,  moi aussi, pour être heureux. Tout  de suite, puisque tout de suite  qu’il faut choisir. Vous  dites que c’est si beau la vie. Je veux savoir comment  je m’y prendrai  pour vivre. » Antigone.

Comique :

Faire rire avec des mots, des gestes ou dans des situations en  vue de corriger les mœurs de la société. Les caractères des individus, les abus des responsables, et l’organisation et le fonctionnement des institutions.

Exemple :

« Elle compare le mari de Rahma à un âne qui aurait trop mangé de son, et celui de Fatma Bziyoua à un rat inquiet. » La boite à merveille.

Ironique :

Jouer sur les oppositions et les contradictions en disant le contraire de ce qu’on pense pour se moquer.

Exemple :

«  Plus de chance maintenant ! Mon pourvoi sera rejeté, parce que tout est en règle ; les témoins ont bien témoigné, les plaideurs ont bien plaidé, les juges ont bien jugé… » Dernier jour d’un condamné.

Satirique :

Critiquer sévèrement les défauts des individus, de la société , ou d’une institution en utilisant des termes péjoratifs, dévalorisantes, dépréciatifs…

Exemple :

Des ceintures d’or d’un travail si prétentieux qu’ils en perdaient toute noblesse, ces bijoux ne ressemblaient point aux fleurs… des  mains humaines les avaient fabriqués sans amour pour contenter la vanité des riches. Ils avaient raison, tous ces bijoutiers, de les vendre au poids, comme des épices… » La boite à merveilles.

Tragique :

Émouvoir en parlant de la mort, du destin, de la fatalité et des forces qui modifient notre sort. On emploi un vocabulaire de la mort, de la fatalité, de la passion…

Exemple :

Bien sûr. A chacun son rôle. Il doit nous faire mourir, et nous, nous devons aller enterrer notre frère. C’est cela que ç’a été distribué. Qu’est­-ce que tu veux que nous fassions ? « Antigone ».